La PLV magasin tient une place singulière dans la chaîne de valeur du commerce. Elle attire, signale, oriente, rassure. Elle déclenche des ventes incrémentales mesurables, surtout sur des produits de nouveauté, de saison ou de promotion. Pourtant, dès que la campagne s’achève, une bonne partie de cette matière finit au rebut. Carton contrecollé, PVC expansé, vinyles, encres, supports lumineux, films de protection, suremballages de transport. On connaît la suite. Les équipes en magasin, qui vivent avec des réserves saturées, le savent bien. Réduire les déchets sans réduire l’impact n’a rien d’un slogan, c’est une discipline. Elle demande des choix matériaux rigoureux, des systèmes logistiques sobres et des créations pensées pour durer, même quand la durée de vie de la promo se compte en semaines.
Une réalité de terrain que les chiffres confirment
Dans les réseaux que j’accompagne, une campagne nationale de 1 000 magasins génère facilement entre 5 et 12 tonnes de déchets de PLV, selon le mix de supports. L’écart vient de trois facteurs: la proportion de plastique rigide, le taux de réutilisation entre périodes et la conception des emballages logistiques. Un autre indicateur utile, le ratio masse de PLV par point de contact: pour un corner de 4 m² avec arche, fronton, stop-rayons et kakémonos, on oscille de 12 à 35 kg. Gagner 20 à 30 % sur ce ratio est réaliste sans sacrifier l’efficacité. Il faut simplement remettre à plat quelques réflexes de fabrication et de déploiement.
L’impact, ce n’est pas que la taille du support
Quand on parle d’impact, on pense souvent surface, hauteur, intensité lumineuse. Ces leviers comptent, mais l’impact en magasin repose surtout sur trois éléments, qui ne pèsent pas plus lourd sur la planète quand ils sont bien travaillés.
Clarté du message. Un message court, exact, rendu lisible à 3, puis à 1,5 m. Les essais A/B montrent que passer de 14 à 9 mots sur un fronton augmente de 10 à 20 % le taux d’arrêt, toutes choses égales par ailleurs.
Cohérence visuelle. La cohérence entre balisage de linéaire, fronton, stop-rayons presentoire et étiquette prix réduit les ambiguïtés et aide le client à se projeter. La multiplication de formats hétérogènes disperse l’attention sans rien ajouter.
Placement. Un stop-rayon placé au niveau du regard adulte vaut mieux qu’un totem monumental en zone froide. Mieux vaut bien choisir trois points d’accroche que de couvrir tout le magasin de messages.
Autrement dit, l’impact vient plus du design comportemental que de l’addition de matière. C’est une bonne nouvelle pour l’empreinte.
Choisir la matière avec l’usage en tête
Le mot d’ordre: juste matière, juste durée. On ne choisit pas un PVC expansé de 10 mm pour un stop-rayon qui vit quatre semaines. À l’inverse, un fronton modulaire destiné à trois cycles saisonniers mérite une structure robuste. Les arbitrages suivants aident à trier.
Carton alvéolaire ou nid d’abeilles. Excellente rigidité-poids, finition propre, recyclabilité élevée via la filière papier-carton. Pour des arches, totems, présentoirs légers, on peut descendre à 10 mm pour des hauteurs de 1,8 m si les largeurs restent contenues. Il supporte bien les impressions UV ou latex. Limites: sensibilité à l’humidité, nécessité d’antilacération aux points de friction.
Carton compact contrecollé. Bon marché, simple à imprimer et à découper. Parfait pour stop-rayons, chevalets de comptoir, affichettes. À privilégier avec vernis aqueux plutôt que films plastifiés quand le contexte le permet.
PP alvéolaire. Recyclable en théorie, mais attention à la fin de vie en magasin. Intéressant pour des longueurs hors standard, usage extérieur court. À envisager si la logistique retour est assurée.
PMMA, PVC, PETG. À réserver aux durées longues ou aux pièces techniques transparentes. Le PETG se trie mieux que le PVC. Quand la contrainte le permet, des alternatives biosourcées commencent à sortir, avec prudence sur la transparence optique et la résistance aux chocs.
Textile polyester imprimé. Léger, compact en transport, rentable sur grands formats suspendus. Se marie bien avec des structures réutilisables en aluminium. Des options en polyester recyclé existent, les qualités varient selon les fournisseurs.
Bois et MDF. Esthétiques, pérennes, réparables. Indiqués pour corners premium, mobiliers modulaires, fronts aimantés interchangeables. Le poids et la gestion des visseries demandent une fiche montage claire.
L’enjeu ne consiste pas à bannir une matière, mais à aligner l’usage, la durée et la fin de vie. Un simple tableau par typologie de support, durabilité visée et filière de sortie, partagé entre marketing, achats et exploitation, fait souvent gagner des points sans débat inutile.
Concevoir pour le démontage et la seconde vie
La plupart des déchets viennent de supports impossibles à séparer: visuel plastifié collé à demeure sur une structure composite, renforts noyés, quincaillerie non standard, aimants pris en sandwich sous des couches de papier. Les bons gestes se jouent dès les fichiers CAO et le brief d’impression.
Séparer le message du porteur. Structure pérenne, habillages interchangeables. Fixations par rails, profilés, pinces, systèmes aimantés accessibles. On remplace l’habillage sans jeter la structure.
Limiter les multicouches. Un vernis aqueux remplace souvent un film plastique. Quand il faut laminer, privilégier les films monomatériaux compatibles avec la filière du support.
Standardiser les accroches. Même entraxe de perçage, même type d’élingue, mêmes profils d’insert. Dans un réseau, cette discipline simplifie le réassort et la réparation.
Étiqueter la fin de vie. Un pictogramme discret qui explique au staff: recyclage carton, retour prestataire, collecte bac bleue interne. Quand l’info n’est pas claire, tout finit dans la benne DIB.
Rendre visible l’économie. Quand une arche a déjà vécu deux cycles et repart pour un troisième, un marquage interne QR code qui retrace ses campagnes encourage la conservation soignée. On constate moins de casse quand les équipes comprennent que la pièce a de la valeur.
J’ai vu des réseaux dividir par deux leurs volumes de déchets en un an avec ce seul principe: dissocier 80 % des messages de 20 % des structures, puis faire tourner les structures avec des housses ou frontons magnétiques.
Réduire à la source grâce à la modularité
La modularité n’est pas qu’une coquetterie de designer. C’est une stratégie logistique. Un kit qui couvre 80 % des magasins, puis des extensions pour les formats atypiques, évite d’imprimer des pièces inutilisées.
Exemple concret. Une marque de cosmétique avait cinq formats d’arche selon les surfaces de vente, mais livrait les cinq, à charge pour chaque magasin de monter le bon. Bilan: trois cartons sur cinq partaient au rebut directement. En repensant l’arche en trois modules qui se combinent, on a réduit de 40 % les volumes expédiés et supprimé 60 % des pièces gaspillées.
Le même raisonnement s’applique aux kakémonos. Plutôt que des bâches différentes pour chaque hauteur sous plafond, une seule toile avec système d’enroulement ajustable résout 70 % des cas.
Impression et encres: des choix qui pèsent
Les contraintes couleur et rendu priment, personne ne veut d’un rouge de marque qui vire brique sur le linéaire. Cela dit, des marges existent.
Encres latex ou UV sans solvants agressifs, sur supports compatibles, réduisent l’odeur, le temps d’aération et les risques pour le personnel. L’odeur résiduelle n’est pas un détail: elle retarde souvent la mise en place.
Gamut maîtrisé avec profils ICC par matière. Une calibration rigoureuse évite les retirages. Un retirage, c’est rarement deux panneaux, c’est souvent 300 pièces parce qu’une teinte est décalée. La juste couleur, c’est du déchet évité.
Impression recto-verso quand cela permet de réduire le nombre de panneaux nécessaires sur une arche visible des deux côtés, plutôt que deux pièces distinctes.
Optimisation de l’imposition. Un bon atelier bouge les repères et découpe intelligemment, pour réduire les chutes. Sur des séries de milliers de feuilles, 5 % de mieux sur l’imposition fait une différence tangible.
Logistique: moins d’air, moins de casse, moins de déchets
Les déperditions logistiques pèsent lourd. Une caisse mal calée, c’est une arche à la benne avant même d’avoir vu la lumière.
Esprit “flat-pack”. Privilégier des structures qui voyagent à plat, avec assemblage simple en magasin. Une arche en carton nid d’abeilles qui se plie comme un livre, avec deux verrous, réduit le cubage de moitié par rapport à des volumes collés en atelier.
Calages réutilisables. Remplacer la mousse PE à usage unique par du carton moulé ou des calages en papier alvéolé, étiquetés pour retour quand le circuit le permet.
Manuels de montage clairs. Un tutoriel visuel sur une page, accessible via QR code, avec temps de montage réaliste. Un montage raté est une casse annoncée. On gagne plus en réduisant l’erreur qu’en surdimensionnant.
Pooling et retours. Sur les pièces hautes valeurs, mettre en place une boucle de collecte: reprise par le transporteur en J+7, bordereaux prêts, incitation simple. Si cette phase n’est pas organisée, les meilleures intentions de réemploi s’évaporent.
Mesurer autrement l’efficacité
On ne peut pas piloter seulement au coût unitaire du panneau. Un support bon marché qui finit à la benne après une semaine parce qu’il gondole sous les spots n’a rien d’économique.
Quatre indicateurs aident à avancer de façon éclairée:
- Ratio impact/masse: ventes incrémentales ou uplift trafic divisé par kilos de matière déployée. Il responsabilise autant la création que les achats. Taux de réutilisation: part des structures ayant servi à au moins deux campagnes. Une montée progressive vers 30 à 50 % selon le secteur est atteignable. Taux de casse à la réception: pièces inutilisables à l’ouverture. En dessous de 2 % on est dans le bon. Clarté d’exécution: nombre d’appels helpdesk par kit livré. Quand ce chiffre baisse, la PLV est plus intuitive, donc moins sujette à l’erreur et à la casse.
Même sans outils sophistiqués, un tableur partagé par campagne qui récapitule ces données change le comportement des équipes en amont.
Écarts, contraintes, réalités hétérogènes
La vie d’un réseau n’est pas uniformisée. Des contraintes locales bousculent les bonnes pratiques.
Humidité et chaleur. Dans certains points de vente, la climatisation est irrégulière. Un carton nid d’abeilles sans vernis peut gondoler au-dessus de 60 % d’humidité. Mieux vaut un vernis aqueux léger et des renforts sur les zones de courbure.
Réglementations locales. Certaines municipalités imposent des filières spécifiques ou interdisent certains plastiques pour la voie publique visible depuis l’extérieur. Anticiper dans le brief et segmenter les livraisons.
Hauteurs sous plafond variées. Plutôt que de multiplier les références, prévoir un réglage simple du système d’accroche. Un mousqueton réglable, un rail clippable, c’est moins de déchets et moins d’erreurs.
Temps d’installation. Un chef de caisse n’a pas 45 minutes à consacrer à une arche complexe en plein samedi. Un montage rapide limite la casse, évite les pièces perdues, donc finit par réduire la benne.
Vol et vandalisme. Dans certains environnements, les pièces en métal ou en bois de belle facture disparaissent. On favorise des structures légères en carton remplaçables, et on évite des aimants de valeur visible.
Intégrer le digital sans tomber dans le piège du tout-écran
L’affichage digital séduit, car il promet des vues dynamiques, des mises à jour à distance et zéro impression jetée. En réalité, le bilan mérite nuance.
Les écrans consomment de l’énergie, nécessitent des éléments de fixation et de protection, imposent une gestion de contenus, parfois des licences, et génèrent des déchets électroniques en fin de vie. Sur des campagnes courtes, l’équation environnementale n’est pas automatiquement favorable.
Le bon usage consiste à réserver le digital aux espaces et messages à forte rotation, où la fréquence de mise à jour justifie le support dynamique, et à maintenir une PLV magasin physique légère pour signaliser et convertir au plus près du produit. Par exemple, un écran en tête de gondole pour des tutoriels produits, couplé à des stops en carton pour l’offre du moment. On évite ainsi de réimprimer et de remonter un fronton toutes les deux semaines.
Rendre la sobriété visible au client, sans greenwashing
Les clients fidélisés remarquent les efforts quand ils sont concrets et sobres. Une simple ligne sur un habillage de corner qui indique: “Structure réutilisée, visuel changé. Impression sans solvants agressifs, support 100 % recyclable.” suffit. On reste factuel, pas de promesses vagues.
De même, des boîtiers réutilisables pour les fiches prix, des cadres en aluminium avec toile tendue en polyester recyclé, des mousses absentes des calages visibles, composent un paysage cohérent. La cohérence se voit et elle compte pour l’image de marque autant que la PLV brillante.
Un cas vécu: 30 % de déchets en moins sur un réseau de 600 points
Une enseigne d’équipement maison, 600 magasins, deux temps forts saisonniers, trois courtes opérations mensuelles. Les objectifs: alléger la logistique, réduire les déchets, préserver l’efficacité.
Le plan d’action. D’abord, cartographier les supports par vie utile. Les éléments à rotation lente sont passés en structures aluminium et bois, habillages textiles. Les pièces à rotation rapide, stop-rayons et affichettes, en carton compact avec vernis aqueux. Nous avons supprimé le PVC expansé sauf pour des accessoires techniques, remplacés par carton alvéolaire pour les volumes. Un seul format de kakémono textile ajustable a remplacé quatre hauteurs.
Côté logistique, tous les kits expédiés ont été “plats”, avec manuels de montage condensés. Les calages mousse ont été remplacés par du papier alvéolé. Un QR code discret sur chaque pièce indiquait: filière papier, filière plastique, ou retour prestataire. Pour les structures aluminium, mise en place d’un ramassage biannuel.
Résultats en deux saisons: masse totale de PLV par magasin en baisse d’environ 28 %, casse en réception divisée par deux, taux de réutilisation des structures passé de 0 à 44 %. Les ventes incrémentales sur les opérations comparables ont été stables, parfois en hausse grâce à une signalétique plus claire. Le seul point délicat: quelques avantages des présentoirs magasins dans des zones côtières ont connu des gondolages légers sur des totems carton mal stockés. Le correctif, des liserés de renfort sur les tranches, a résolu le point.
La créativité comme levier de sobriété
Réduire la matière ne veut pas dire réduire l’effet. Le design peut prendre le relais.
Silhouettes ajourées. Un totem ajouré avec des pleins et des vides bien pensés attire l’œil, crée de la légèreté et consomme moins de matière.
Typographie assumée. Une typographie forte, un code couleur net, une iconographie simple remplacent souvent des fonds photographiques lourds à imprimer.
Effets de volume par pliage. Des panneaux carton pré-pliés créent des effets 3D sans ajout de pièces. Un pli bien placé vaut un renfort collé.
Jeux d’ombre et lumière passifs. Plutôt que d’éclairer, on exploite l’éclairage existant, on incline les surfaces, on utilise des vernis sélectifs mats et brillants pour accrocher la lumière.
Ces partis pris réduisent la consommation sans perdre la force. Ils demandent une collaboration serrée entre marketing, création et fabrication, dès le brief.
Achats responsables et fournisseurs partenaires
Les acheteurs ont la main sur des leviers simples et puissants.
Exiger la traçabilité. Un devis qui précise matière, grammage, origine des supports, type d’encres, taux de recyclabilité, n’est pas du luxe. Il évite les mauvaises surprises.
Demander des prototypes montés. Un 3D ne dit pas si un insert lâche à la troisième manipulation. Le prototype montre la réalité et évite le déchet à l’échelle.
Évaluer la fin de vie dès l’appel d’offres. Le prestataire propose-t-il une reprise, une réparation, une recondition? À quel coût réel, avec quelle logistique? Inscrire ces éléments au contrat change les pratiques.
Remettre les volumes en perspective. Un prix unitaire bas qui induit 10 % de casse coûte plus cher qu’un prix légèrement supérieur avec zéro casse. Les KPI doivent intégrer le coût total, pas seulement le coût d’achat.
Un bon fournisseur de PLV magasin est un partenaire industriel, pas un imprimeur anonyme. Les visites d’atelier, la compréhension des contraintes mutuelles, la standardisation progressive des formats, font gagner du temps et de la matière.
Former le terrain, valoriser les bons gestes
Les équipes magasin ont le dernier mot. Elles montent, ajustent, jettent, stockent. Leur donner les moyens de bien faire change la donne.
Sessions courtes, ciblées. Quinze minutes en visio pour présenter le kit, les erreurs à éviter, les points de recyclage. Un replay accessible. Le volume de tickets helpdesk chute.
Matériel de base fourni. Ciseaux adaptés, cutter, chiffon, gants, niveau à bulle pour les arches. Quand le bon outil est là, le montage est propre, donc durable.
Stockage clair. Un espace nommé pour les structures réutilisables, avec étiquettes. Les pièces ne disparaissent plus dans la réserve. Le retour prestataire devient concret.
Retour d’expérience. Un canal où les magasins envoient photo et commentaire. Les bonnes idées remontent, les défauts récurrents se corrigent à la source. On évite de reproduire les erreurs.
Quand le terrain est inclus, le taux de réutilisation grimpe naturellement. Les équipes défendent ce qu’elles ont compris et apprécié.
Les pièges à éviter
La tentation d’aller trop vite, d’annoncer “100 % recyclable” sur tout, d’opter pour une matière “verte” sans vérifier la filière, guette. Deux erreurs reviennent souvent.
Confondre recyclable et recyclé. Un PP alvéolaire recyclable qui finit en DIB faute de tri n’a rien gagné. Préférer un carton effectivement collecté localement à un plastique théoriquement recyclable sans filière.
Multiplier les références “éco”. Avoir dix fournisseurs pour dix micro-innovations complique la logistique, augmente la casse, dilue les volumes donc renchérit. Mieux vaut deux ou trois filières maîtrisées et robustes.
Enfin, éviter le tout-textile ou le tout-carton par principe. Chaque matière a son territoire. Le bon mix se décide cas par cas.
Une méthode simple pour démarrer
Pour un réseau qui veut bouger sans tout changer du jour au lendemain, une feuille de route pragmatique fonctionne.
- Cartographier les supports actuels, volumes, poids, coûts, casse, fin de vie, par campagne type. Cibler trois supports à forte empreinte pour un pilote: arche promotionnelle, stop-rayon, kakémono. Prototyper des versions légères, modulaires, avec séparation structure/visuel, et mesurer coûts/temps d’installation/taux de casse. Mettre en place le marquage fin de vie sur 100 % des pièces livrées, plus la fiche d’instructions claire. Suivre les indicateurs pendant deux campagnes, ajuster, puis élargir aux autres supports.
Cette progression par paliers évite l’effet tunnel et livre des gains immédiats, visibles par les équipes et la direction.
La PLV magasin qui dure convainc plus longtemps
Le commerce se joue dans l’instant, mais les investissements gagnent à s’inscrire dans le temps. Une PLV magasin pensée pour être légère, modulaire, bien imprimée, bien livrée, bien montée, fait son travail, puis un autre, et parfois un troisième. Elle coûte parfois un peu plus à l’unité, mais elle évite des remakes précipités, des bennes pleines, des stocks morts. Elle rend service à la marque, au magasin, au client et aux équipes qui la manipulent.
Réduire les déchets sans réduire l’impact, c’est une chaîne d’attentions. On choisit la matière juste, on économise le volume, on simplifie le geste, on mesure ce qui compte. À la fin, il reste l’essentiel: une expérience claire et désirable, obtenue avec moins. Et ce moins, dans la vie réelle des magasins, fait une grande différence.